FORTE PROGRESSION MONDIALE DES ALLERGIES.
Disons-le franchement, pour les personnes allergiques notre monde devient de plus en plus hostile. Pires ennemis de la plus belle saison : les pollens. Au printemps et en été, ils déclenchent des éternuements en rafale. Pour beaucoup de personnes, marcher en ville ou faire ses courses au supermarché devient même un acte héroïque. Les allergiques doivent remplir leur caddy avec précaution et ce n’est pas parce que l’on rentre chez soi qu’on est à l’abri.
De nos jours, notre environnement naturel devient lui-même de plus en plus allergisant : l’utilisation massive de détergents, le réchauffement climatique, la culture sans diversité, la pollution et le sexisme botanique dans les villes, favorisent la multiplication des allergies. Le sexisme botanique qui consiste par exemple à ne sélectionner que des spécimens mâles d’une espèce d’arbres pour éviter la formation de fruits est monnaie courante dans les grandes villes. On recense 30% de la population qui est directement impliquée dans l’allergie aux graminées. Les platanes, arbres d’ombrage les plus populaires au monde, sont particulièrement allergisants.
Au cœur des villes, les polluants solides s’agrègent au pollen pour former un cocktail toujours plus allergisant et dangereux. C’est pourquoi les scientifiques du monde entier tentent de comprendre cette augmentation spectaculaire du nombre des allergies pour ouvrir la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques.
En novembre 2016, l’Australie a connu une crise sanitaire sans précédent depuis des pâturages situés à l’ouest de Victoria. Un front d’air humide poussé par les vents soudains à transporté une myriade de millions de grains de pollens sur la ville de Melbourne. Tous les éléments étaient alors réunis pour déclencher ce qu’on appelle aujourd’hui un « asthme d’orage ». En tout 8500 personnes ont du être hospitalisées en seulement quelques heures. Incapables de retrouver leur souffle, avec des respirations sifflantes, des dizaines d’entre-eux décèdent. En 2022, ce phénomène est de plus en plus courant en Europe, aux États-Unis et au Moyen-orient. Partout dans le monde des substances que l’on pensait à priori inoffensives deviennent de redoutables tueuses.
C’est en 1819 que John Bostock découvre le rhume des foins en décrivant une série de symptômes mystérieux qui surviennent en juin et juillet : des démangeaisons aiguës dans l’œil, une sensation de piqûre, une inflammation des yeux, une irritation du nez, des crises d’éternuements très violentes. À l’époque les cas sont si rares qu’il lui faudra une décennie pour observer une trentaine de cas en tout ! En 2022, il touche 20 à 30 % des populations selon les continents. Selon les calculs de l’Organisation Mondiale des Allergies (OMA*) pas moins de 4 milliards de personnes vont être atteintes d’une forme de maladie allergique en 2050. Aujourd’hui l’on ne parle donc plus d’allergies, mais bien « d’épidémies d’allergies ».
Plus les causes sont variées, plus les pathologies sont diverses. Intoxication directe ou indirecte, dermatite, rhinite allergique, conjonctivite, asthme ou choc anaphylactique qui peut engendrer la mort notamment lors d’opérations chirurgicales (interventions obstétriques, gynécologiques ou dentaires). En outre, l'exposition à des produits usuels tels que les ballons jouets, des préservatifs (latex), des peintures ou des composants chimiques alimentaires peuvent précipiter une réaction anaphylactique.
D’après les analyses de nombreux chercheurs, les allergies auraient été créées à l’origine par notre organisme pour nous protéger des toxines et venins, mettant en place un mécanisme d’expulsion d’urgence. Inscrite dans les gènes de tous ceux qui ont hérité du métissage entre Néandertal et Homo Sapiens, cette capacité à développer une allergie, a protégé nos ancêtres mais n’est plus nécessairement qu’un avantage aujourd’hui. Pourquoi ? Sans doute parce qu’en 2022, notre organisme à bien trop de micropolluants à devoir gérer.
Enzymes, conservateurs, tensioactifs, parfums chimiques, colorants, composés volatils, particules fines anthropiques issues de l’usure des pneus, de pièces de métal et d’hydrocarbures, de combustions industrielles, métaux lourds, perturbateurs endocriniens, pesticides, effluents hospitaliers, poussières de sable radioactives (Césium-137), eaux usées domestiques, solvants, pour ne citer que ceux-ci.
Retenons que tous ces composants et micropolluants plus ou moins cancérigènes passent de manière infime dans notre corps. Par exemple par la vaisselle, les couverts, les vêtements insuffisamment rincés par les machines ou par l’utilisation abondante de détergents de surface. Résultat : D’une barrière cellulaire initialement correctement serrée, formée par les cellules saines de notre organisme, celle-ci s’effondre très rapidement en présence de tous ces détergents, créant des espaces entre les cellules qui laissent entrer produits chimiques ou microplastiques, microbes, toxines et allergènes. C’est également une grande porte pour la circulation de virus. Les agents de notre système immunitaire deviennent radicalement débordés et peuvent s’emballer. Asthme, dermite atopique ou rhinite allergique peuvent se déclencher de façon très significative et parfois mortelle (choc anaphylactique).
Une étude parue dans le New England Journal of Medicine en 2021 a montré que le taux d’allergie des enfants Amish vivant dans des fermes est de 6,5% alors qu’il est de 45% chez les enfants vivant à Munich. Par le contact quotidien des animaux, l’acide sialique qui favorise une action anti-inflammatoire importante, se transmet aux enfants des fermes. L’inflammation déclenchée par l’allergie n’est plus ressentie et bien gardée sous contrôle.
Les analyses laissent aussi apparaître qu’une bonne immunité provient de l’alimentaire (notre 2e cerveau). En mangeant par exemple très jeune des produits à fort pouvoir allergisant comme la cacahuète. Au lieu de les bannir, il convient au contraire d’habituer le corps à leur présence. L’immunothérapie orale permet de rééduquer lentement les petits citadins allergiques, mais nombreux sont découragés par la lenteur du traitement.
Des réponses prometteuses ont été découvertes avec les messagers que l’on appelle des cytokines. Elles jouent un rôle important dans les maladies allergiques car elles assurent une communication déréglée entre les cellules du système immunitaire, qui provoque des phénomènes comme l’inflammation. Cibler l’inflammation sous-jacente, en empêchant les protéines de communiquer, permet donc d’anticiper le problème.
Pour que le pire ne soit pas à venir, créer des crèches et des maternelles avec des animaux de la ferme, un jardin botanique féminin sans pollen, une sélection réfléchie d’arbres et de plantes, limiter les pollutions et l’usage intensif de détergents, sont des solutions à mettre en place rapidement car les allergies sont de vrais signaux d’alerte que notre corps nous adresse.
Si vous êtes porteuse d’une allergie sans qu’elle soit identifiée, celle-ci pourrait être la cause directe de votre inflammation et/ou d’un trouble. Pour clarifier cette situation, n’hésitez pas à me contacter directement au 079 293 70 00 ou réservez dès maintenant un dépistage pollinique avec un bilan de santé de biorésonance, dont le diagnostic inclut jusqu’à 650 mesures de haute précision qui vérifient toutes les fréquences de chaque organe du corps.
Aniko Dénériaz
Thérapeute en biorésonance
Organisation Mondiale des Allergies : https://www.worldallergy.org/
Comments