LE LAIT ET LES INTOLÉRANCES
Nous entendons de plus en plus parler des intolérances et des allergies aux produits laitiers. En Suisse, 20% de la population présente une intolérance au lactose. C’est une affection que je traite régulièrement dans mon cabinet de biorésonance. C’est pourquoi je voulais en parler plus en détail dans cette newsletter.
QUEL EST LE PROBLÈME AVEC LE LAIT DE VACHE ?
Un veau pèse en moyenne entre 30 et 40 kg à la naissance. Dans sa première année, il prend environ 150 kg grâce au bon lait de sa maman qui contient tout ce dont il a besoin pour développer sa peau, son squelette et une grande quantité de muscles.
Un bébé pèse en moyenne entre 3 et 4 kg à la naissance. Dans sa première année, il prend environ 5 kg grâce au bon lait de sa maman qui contient les facteurs de croissance permettant le développement de son système nerveux central (cerveau) et périphérique (moelle épinière).
Le lait de vache est trop complet et trop nourrissant pour le bébé humain : une portion de 100 gr de lait de vache contient 87 gr d’eau et 13 gr de matières sèches. Les principaux constituants de cette matière sèche sont les graisses, soit les protéines. Ces protéines sont réparties en deux groupes : 80% de caséine et 20% de protéines lactosériques. Cela rend le lait difficile à digérer et empêche le bon développement du système digestif.
Des faits qui donnent à réfléchir sur notre consommation de lait de vache et des produits laitiers dès notre plus jeune âge…
LE LAIT DE BREBIS ET LE LAIT DE CHÈVRE SONT-ILS DES BONNES ALTERNATIVES ?
Le fait que les brebis et les chevreaux sont de tailles plus proches de celle du bébé est déjà un peu rassurant. Ensuite, de manière plus scientifique, la composition du lait de chèvre est plus proche de celle de l’être humain. Le lait de chèvre contient moins de caséine et davantage de protéines. La caséine est le facteur dont il faut tenir compte lorsqu’il y a intolérance aux produits laitiers.
Les laits de brebis et de chèvre sont, de manière générale, mieux tolérés.
QUELS SONT LES SYMPTÔMES DE L’INTOLÉRANCE AU LACTOSE ?
Pour les personnes intolérantes au lactose, la digestion du lait devient problématique lorsqu’elle arrive dans l’intestin grêle. C’est là que devrait intervenir la digestion du lactose et que les sucres devraient être absorbés par le sang.
Or ils ne sont pas et c’est à ce moment de la digestion que les symptômes sont ressentis. Ils se traduisent concrètement par :
Des ballonnements
Des secrétions d’acides qui irritent les parois de l’intestin et causent des douleurs abdominales
Une arrivée d’eau par osmose dans l’intestin provoquant des diarrhées
Et peut-être d’autres affections plus graves qui ne sont pas ou ne peuvent pas être diagnostiquées et qui sont directement liée à une intolérance au lactose.
QUELLE EST LA CAUSE DE CES SYMPTÔMES ?
Les personnes souffrant d’intolérances au lactose ont une carence en lactase qui est l’enzyme responsable de la digestion du lactose. Cette enzyme manque et ne permet pas la scission du lactose en glucose et en galactose – des sucres qui sont ensuite absorbés dans le sang.
QUEL COMPORTEMENT ADOPTER ?
Aujourd'hui plus que jamais nos corps sont sous pression : stress, pollutions, aliments qui ont été modifiés et sont plus difficiles à digérer, médicaments, etc. Il arrive donc à notre corps de se fatiguer et d’avoir besoin d’un coup de pouce de notre part.
De ce fait, il lui serait utile de diminuer fortement, voire d’éliminer, la consommation de produits laitiers.
Si vous constatez que votre organisme a de la peine à assimiler le lait, la biorésonance peut vous venir en aide. Une fois le diagnostic posé, en quelques séances les anomalies seront rapidement corrigées sans douleur, sans piqûre et sans médicament. La biorésonance agit directement au niveau de l’information dans les cellules. Une démarche permettant de retrouver le plaisir gustatif sans conséquences graves sur l’organisme.
