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BIORÉSONANCE ET INTOLÉRANCE AU LACTOSE.


Doit-on vraiment bannir cette formidable source de calcium naturelle émanant du lait de vache au profit d’alternatives végétales d’amande, de soja, de noisette, d’avoine, de riz, de coco ou de châtaigne qui représentent un filon en or pour l’industrie mais qui ravagent par ailleurs les forêts sauvages en Amazonie et en Indonésie ?


Tout d’abord il faut connaître votre profil biologique car l’intolérance au lactose est uniquement due à l’absence d’une enzyme digestive appelée lactase. Cet enzyme est fabriqué par des cellules présentes sur la muqueuse de l’intestin grêle : les entérocytes.


Chez environ 70% des habitants de notre planète, l’enzyme de la lactase devient totalement inactive dès l’âge de 6 ans. Autrement dit, environ 70% de la population mondiale souffre d’une forme légère ou plus avancée d’intolérance au lactose. Les caucasiens du nord de l’Europe sont en général peu touchés par l’intolérance au lactose à cause de mutations génétiques permettant la production de lactase pendant toute leur vie.


La production insuffisante (hypolactasie) ou l’absence totale (alactasie) de cet enzyme dans l’intestin grêle est la source d’intolérance au lactose du lait. Une certaine quantité non décomposée est alors transformée en gaz et en acide par les bactéries vivant dans le côlon. Et ce sont ces gaz et ces acides qui gonflent votre ventre et qui provoquent la douleur. De plus, ce reliquat de sucre de lait crée, par un phénomène d’osmose, un afflux d’eau dans les intestins, ramollissant ainsi les selles et pouvant provoquer des diarrhées.


Toutefois l'intensité des symptômes est proportionnelle à la quantité de lait ingéré. Désagréable, cette intolérance reste néanmoins sans aucun danger pour l'intestin et il existe par ailleurs des laits sans lactose avec de la lactase ajoutée qui sont très bien tolérés.


Attention : l’intolérance au lactose ne doit surtout pas être confondue avec l’allergie aux protéines de lait. Beaucoup d’adultes pensent « ne pas supporter » le lait. Ils réduisent, voire suppriment, leur consommation de produits laitiers, et donc de calcium et s’exposent ainsi à un risque accru de fragilisation osseuse (ostéoporose). Il est donc important de distinguer l’intolérance au lactose et l’allergie aux protéines de lait en faisant un bilan de santé énergétique en biorésonance.


Aniko Dénériaz-Erdei

Tel. 079 293 70 00


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